ASSURANCE LOYERS IMPAYÉS : UTILE OU FUTILE ?
Les loyers impayés sont le cauchemar de tous les bailleurs. Pour parer à ce risque, un propriétaire peut souscrire une Garantie des Loyers Impayés (GLI). Cette assurance vise à indemniser le bailleur en cas de non paiement des versements dus par le locataire. Parallèlement à cela, il reviendra également à l’assureur de conduire la procédure pour régulariser la dette locative, voire de récupérer le logement et d’en assurer les frais. Une procédure pour recouvrement d’impayés peut facilement durer un ou deux ans, pour un coût moyen de 3 000 à 5 000 €. Ce mécanisme de garantie peut donc être intéressant pour un bailleur qui souhaite sécuriser ses revenus locatifs, notamment en cas d’emprunt.
Entre 2 à 4% du montant des loyers
Coté tarifs, une GLI est facturé entre 2 et 4% des loyers charges comprises, selon l’assureur sollicité et le niveau de garanties. Avantage, pour les bailleurs imposés au réel, cette dépense est déductible des revenus fonciers. Le paiement de cette prime est la plupart du temps annuel. Il peut être mensuel lorsqu’il est souscrit auprès d’un administrateur de biens dans un contrat groupe.
Pour une meilleure sélection du locataire
Pour bénéficier des garanties de la GLI souscrite, le locataire choisi doit répondre à certaines exigences de l’assureur. Chaque compagnie a ses propres critères de sélection. Certains n’acceptent que les CDI, d’autres couvrent des profils plus larges. Les niveaux de revenus exigés peuvent également varier. Au bailleur de s’en informer au préalable car la prise en charge d’une défaillance dépend du respect de ces critères.
Des garanties complémentaires
Ces contrats peuvent aussi proposer des garanties annexes. Parmi elles, la Protection Juridique. Celle-ci va prendre en charge tous les litiges locatifs autres que ceux liés aux impayés. De même, la garantie dégradations immobilières va couvrir les détériorations commises par l’occupant. Par ailleurs, une garantie « vacance locative » permettra de couvrir la période nécessaire à la réalisation de travaux liés à des dégradations locatives (dans l’ancien).