Immobilier tertiaire : le rebond en 2021 ?
Si la commercialisation des bureaux est en baisse en raison de la crise sanitaire, les investissements dans le tertiaire en 2020 demeurent importants. L'immobilier commercial, déjà fragile avant l’arrivée de la pandémie, est fortement touché depuis le premier confinement. Cependant, le rebond pourrait arriver au second semestre 2021 pour tous les secteurs.
Immobilier de bureaux : des baisses en demi-teinte
L’immobilier tertiaire, grande victime de la crise de la Covid-19 ? Cela n’est pas si sûr. Du moins pas sur certains actifs parisiens selon le cabinet de conseil Cushman & Wakefield. La géographie des investissements n’a pas beaucoup changé malgré la pandémie. Ainsi, si le marché locatif parisien recule de 45% pour atteindre les 1,3 million de demandes placées en 2020. Les montants engagés demeurent stables à Paris, autour des 3,4 milliards d’euros. Ce succès est dû en grande partie à la hausse des prix, passés en 1 an de 16.000 euros le mètre carré à 18.000 euros le mètre carré.
La situation est relativement stable grâce aux investisseurs nationaux. Ils représentent 69% des volumes d’investissement en 2021. Parmi l’ensemble des actifs : les actifs liés à la logistique et aux datas center concentrent aujourd’hui l’intérêt des investisseurs. C’est également le cas pour l’ensemble des « secteurs en bordure de périphérique (…) davantage spécialisés dans les activités de TIC, et de la Finance-Assurance, ou encore dans le secteur administratif », indique Cushman & Wakefield. Ces infrastructures et services représentent des éléments essentiels à la continuité des activités économiques du pays en période de pandémie et de confinement.
Immobilier commercial : un besoin de réinvention
En 2020, 83.400 locaux ont été recensés, dont 61.500 sont des commerces, des bars et restaurants et des services commerciaux selon les données de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), en partenariat avec la Ville de Paris et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Covid oblige, en un an, la vacance commerciale de ces locaux augmente de 1,2 point et passe de 9,3 à 10,5% du parc. Ce contexte est favorable aux investisseurs.
La fermeture des locaux commerciaux va mécaniquement inciter de nombreux bailleurs à vendre à bas coût les biens qu’ils possèdent pour récupérer des liquidités. Pour acheter des espaces, les particuliers peuvent s’orienter vers Vaneau Bureaux et Commerces. L’entreprise propose à ses clients particuliers et institutionnels toute une gamme d’actifs professionnels, à la vente ou à la location allant du bureau aux locaux commerciaux en passant par les commerces ou les locaux d’activité. Ainsi, il est possible de s’offrir un 50 mètre carrés dans le 8ème arrondissement pour 76.000 euros sur le site de Vaneau Bureaux et Commerces.
2021 : entre attente et espoirs
L’investissement dans le tertiaire et les locaux commerciaux est loin d’être obsolète. La crise oblige tous les secteurs à se réinventer et favorise l’émergence de nouveaux placements plus résilients. Le monitoring des bâtiments, semble être une donnée essentielle à l’avenir pour valoriser des bureaux. Il permet de vérifier à travers les datas de l’immeuble son fonctionnement et l’usage réel des espaces et services mis à la disposition des salariés.
Les entreprises recourant au télétravail manifestent leur intérêt pour des surfaces de taille intermédiaire entre 1.000 et 5.000 mètres carrés, d’où l’importance de se positionner sur ces actifs. Car selon les spécialistes, le marché tertiaire et commercial pourrait rebondir dès le second semestre 2021, à condition que la crise sanitaire soit sur la voie de la résolution.
VANEAU Immobilier
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